Quoi de plus agréable qu’un bon massage pour se détendre ? Oui, mais c’est quoi un massage ? Et pour quelle technique de massage opter ? Le massage est l’application d’un ensemble de techniques manuelles qui visent le mieux-être des personnes grâce à l’exécution de mouvements des mains sur le corps. Cette thérapie agit entre autres sur la peau, les muscles, les tendons, les ligaments et le squelette, et, vise à améliorer la santé sur les plans physique que psychique. Le terme massage ou massothérapie englobe un ensemble de techniques qui, malgré leurs différences philosophiques et d’applications, partagent un certain nombre de principes et de méthodes ayant pour objectif de favoriser la détente (musculaire et nerveuse), la circulation sanguine et lymphatique, l’assimilation et la digestion des aliments, l’élimination des toxines, le fonctionnement des organes vitaux et l’éveil psycho-corporel.

Le massage peut prendre plusieurs formes :

– corporelles avec huiles
(ex. thaïlandais, suédois, californien…),

– corporelles sans huiles (ex.: kinésithérapie)

– énergétiques (ex.: shiatsu, Amma).

Il peut se réaliser sur différentes parties du corps : on peut se faire masser le ventre, les jambes, le crâne, le dos, les pieds, les mains…

Il existe une multitude de techniques de massage (bien-être, énergisant, relaxant) :

L’effleurage : c’est la première manœuvre d’un massage ; elle consiste en une prise de contact entre le masseur et le massé, et prépare le corps aux techniques suivantes. Elle peut aussi conclure un massage en douceur. On peut la pratiquer avec la pulpe des doigts puis les paumes bien à plat, en glissant sur la peau dans une direction choisie en épousant la masse musculaire. La pression exercée doit être faible et constante, la vitesse d’exécution, lente.

Le pétrissage : cette technique profonde vise à redonner de la souplesse à la peau et à détendre les muscles. On la pratique sur les parties larges et charnues du corps, mains à plat et pouces écartés, en malaxant un pli de peau. On pétrit la masse musculaire en faisant travailler les mains en alternance en tirant vers soi avec une main et en poussant avec l’autre dans la direction opposée. On déplace ensuite les mains pour couvrir une autre zone. La pression exercée doit être importante, mais pas douloureuse.

La pression glissée : c’est la manœuvre la plus utilisée dans les massages : exercée des pieds vers la tête, elle améliore la circulation du retour veineux, chasse les toxines des muscles, oxygène les tissus et détend. Elle se réalise comme l’effleurage, avec une pression plus soutenue. Les mains enveloppant totalement la zone massée, faites rouler vos pouces perpendiculairement aux fibres musculaires. On peut varier la vitesse d’exécution en fonction de l’effet souhaité : plus c’est rapide, plus c’est dynamisant.

La pression profonde : elle confronte le massé à ses tensions profondes. Ainsi, certaines méthodes de digitopuncture (réflexologie, shiatsu…) visent, par l’exercice d’une pression sur les points d’acupuncture, à influer de façon bénéfique sur les tissus ou les organes coordonnés à ces points. Pratiquer. Ce massage suppose que vous repériez d’abord les petits nœuds perceptibles au toucher et sensibles à la pression. Une fois chose faite, comprimez-les avec l’index ou le majeur contre l’os qui se trouve en dessous. En cas d’apparition d’une douleur, maintenez quand même la pression quelques secondes, relâchez puis recommencez en augmentant légèrement la pression.

Le palper rouler : c’est une manœuvre de référence en esthétique, elle vise, en stimulant les adipocytes, en relançant les échanges cutanés et en améliorant la micro circulation locale, à lutter contre la cellulite. On peut pratiquer sur les zones concernées (fesses, cuisses, ventre), en prenant un pli de peau entre vos pouces, index et majeurs, puis on fait rouler la peau en déplaçant les pouces dans la direction choisie. On effectue cette manœuvre lentement sans faire mal. Pour davantage d’efficacité, on essaie de suivre des pressions glissées.

La percussion : c’est une manœuvre dynamique qui vise à améliorer la circulation sanguine et à tonifier les tissus. La pratique se fait poings fermés à 4-5 cm du corps, on relâche les poignets puis on martèle les zones charnues, d’un mouvement lent mais assuré. On rebondit sur la peau, en cadence, jusqu’à entendre des petits bruits sourds. Ce geste peut être pratiqué avec les mains légèrement incurvées ou avec le tranchant des mains.

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