Le shiatsu est défini officiellement comme une technique de thérapie manuelle d’origine japonaise, inspirée du massage chinois, qui utilise des pressions principalement avec les pouces, mais aussi parfois avec les autres doigts ou les paumes des mains, sur l’ensemble du corps humain. Le shiatsu fait référence aux connaissances de la médecine traditionnelle japonaise dont les bases sont identiques à celle de la médecine chinoise et aux connaissances de l’anatomie et de la physiologie moderne. Le but du shiatsu est de traiter différents troubles fonctionnels, voire organiques spécifiques, et en tant que médecine préventive. Différents courants majeurs ont émergé des écoles shiatsu au Japon depuis plusieurs décennies. Parmi les plus connus, Namikoshi, Masunaga, Ohashi, Kawada, Tokuda, les « styles »  myo-énergétiques, sei, yin….des protocoles allant de l’énergétique au bio-mécanique sont mise en oeuvre. Les techniques s’inspirent plus ou moins et selon les courants de la chiropraxie, de l’ostéopathie, des massages occidentaux ou du amma chinois (avec le système des méridiens usités en acupuncture).

La chiropraxie est une pratique manuelle non conventionnelle qui vise à la prévention, au diagnostic, au traitement des troubles de l’appareil locomoteur, de la colonne vertébrale, des membres inférieurs et supérieurs, et de leurs effets néfastes sur la santé humaine.

L’ostéopathie est une approche thérapeutique non conventionnelle qui repose sur l’idée que des manipulations manuelles du système musculo-squelettique et myofacial permettent de soulager certains troubles fonctionnels. En France, le titre professionnel d’ostéopathe est reconnu, de même que celui de chiropracteur. Créée le 22 juin 1874 par le médecin américain Andrew Taylor Still (1828-1917), l’ostéopathie est fondée sur des techniques manuelles visant à la conservation ou la restauration de la mobilité des différentes structures de l’organisme. C’est une méthode thérapeutique à visée préventive et curative, elle se base sur l’idée selon laquelle toute perte de mobilité naturelle des organes les uns par rapport aux autres apparaît au niveau des muscles, des tendons, des viscères, du crâne ou des enveloppes (fascia) et induit des dysfonctionnements. Les ostéopathes considèrent que la médecine conventionnelle est nécessaire pour toutes les atteintes de la structure même de l’organisme. Ils traitent plutôt les maladies fonctionnelles, éventuellement psychosomatiques, ne relevant pas de rééducation en kinésithérapie. Un ostéopathe peut travailler avec un patient atteint dans sa structure corporelle une fois celle-ci prise en charge par la médecine conventionnelle.

 

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