La moxibustion fait partie de l’arsenal thérapeutique traditionnel de la médecine chinoise et japonaise. La moxibustion est enseignée au même titre que l’acupuncture dans les facultés de médecine orientale.

Dans le cursus des écoles de médecine orientale bien souvent jumelées aux universités chinoises ou japonaises, il est indiqué un ordre décroissant dans la puissance de traitement :

1. pharmacopée (la faculté de Pékin propose par exemple une dizaine de cours de pharmacopée pour un seul d’acupuncture/moxibustion)
2. acupuncture et moxibustion « piquer et chauffer au moxa » (spécialisation au Japon dans le cursus du shiatsushi)
3. massage « pousser et attraper »

La moxibustion ou moxabustion est une méthode qui se base sur les mêmes points du corps que l’acupuncture mais au lieu d’user d’aiguilles, on utilise des moxas. En hiragana もぐさ mogusa « moxa » signifie feuille séchée d’armoise commune. Le moxa est fabriqué à partir de la plante Artemisia vulgaris ou Artemisia japonica dont la propriété est de réchauffer et de lever l’obstruction des méridiens, éliminant les facteurs de froid et d’humidité, et renforçant le fonctionnement des viscères. Les élèves en shiatsu étudient normalement dans leur parcours le maniement des moxas. Ceux-ci peuvent procurer des effets plus probants ou parfois plus appropriés que la stimulation des points en digito-pression. Parmi les procédés de moxas japonais : Onkyu, Kakubutsukyu, Tonetsukyu, Fukayakyu.

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